Elles s’appliquent également au traitement combiné d’eaux usées provenant de différentes sources, à condition que la principale charge polluante résulte des activités spécifiées à l’annexe I, point 6.7 ou 6.10 de la directive IED et que le traitement des eaux usées ne relève pas de la directive ERU 91/271/CEE.
Néanmoins, ces conclusions sur les MTD ne concernent pas les activités suivantes:
1/pour ce qui est du traitement de surface de substances, d’objets ou de produits à l’aide de solvants organiques :
l’imperméabilisation de textiles par d’autres moyens que l’application d’un film continu à base solvantée. Cette activité peut relever des conclusions sur les MTD pour l’industrie textile (TXT) ;
l’impression, l’encollage et l’imprégnation de matières textiles. Cette activité peut relever des conclusions sur les MTD pour l’industrie textile (TXT) ;
la stratification de panneaux à base de bois ;
la transformation du caoutchouc ;
la fabrication de mélanges de revêtement, de vernis, de peintures, d’encres, de semiconducteurs, de colles ou de produits pharmaceutiques ;
les installations de combustion sur site, à moins que les gaz chauds produits soient utilisés pour le chauffage par contact direct, le séchage ou tout autre traitement d’objets ou de matières. Ces activités sont susceptibles d’être couvertes par les conclusions sur les MTD pour les grandes installations de combustion (LCP) ou par la directive MCP 2015/2193/UE.
2/ Pour ce qui est de la préservation du bois et des produits dérivés du bois au moyen de produits chimiques :
la modification chimique et l’hydrophobisation (au moyen de résines, par exemple) du bois et des produits dérivés du bois ;
le traitement du bois et des produits dérivés du bois contre les colorations (anti-bleu) ;
le traitement à l’ammoniaque du bois et des produits dérivés du bois ;
les installations de combustion sur site. Ces activités sont susceptibles d’être couvertes par les conclusions sur les MTD pour les grandes installations de combustion (LCP) ou par la directive MCP 2015/2193/UE.
De manière générale, les conclusions sur les MTD adoptées par la Commission servent de référence pour la fixation des conditions d’autorisation imposées par les arrêtés préfectoraux d’autorisation.
Ainsi, la publication de conclusions sur les MTD relatives à la rubrique principale provoque le réexamen des prescriptions dont sont assortis les arrêtés d’autorisation des installations concernées. Dans un délai de 4 ans à compter de la publication de la décision établissant les conclusions sur les MTD relative à la rubrique principale de l’exploitation, soit d’ici le 9 décembre 2024 pour les installations en question, les prescriptions dont sont assortis les arrêtés d’autorisation de ces installations classées ou des équipements s’y rapportant devront avoir été réexaminées et, au besoin, actualisées.
En vue de ce réexamen, les exploitants doivent adresser au préfet les informations nécessaires sous la forme d’un dossier de réexamen dans les 12 mois qui suivent la date de publication de la décision établissant les conclusions sur les MTD. Dans le cas présent, les exploitants concernés devront donc faire parvenir leur dossier de réexamen d’ici le 9 décembre 2021.
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