Ces documents ont de nouveau été au cœur de l’actualité en ce mois de septembre, comme en témoigne le projet de loi de finances. En effet, son document annexe concernant la mission « travail et emploi », apporte des précisions sur le calendrier et le contenu de la réforme de la santé au travail et se réfère à ces rapports. Cette réforme fera l’objet d’une concertation avec les partenaires sociaux, qui devrait s’ouvrir à la fin de l’année. À l’issue de cette concertation, une refonte législative et réglementaire devrait avoir lieu sur ces thématiques, ainsi que sur la prévention des risques en matière d’amiante. Sur ce dernier thème, une note de la direction générale est venue indiquer le report de la mise en œuvre du repérage amiante avant travaux, qui devait être obligatoire à partir du 1er octobre 2018. Cet arrêté ne pourra pas entrer en vigueur avant le 1er mars 2019.
Charlotte Lecocq, députée du Nord, s’est vue confier la mission de rédiger un rapport en matière de prévention des risques. Celui-ci intervient concernant les risques psychosociaux et en matière de services de santé au travail. Parmi les principales propositions de ce rapport figurent :
Paul Frimat s’est vu confier le 20 novembre 2017 une mission en matière de risques chimiques. Son rapport a été remis à la ministre du Travail le 29 août 2018. Celui-ci avance plusieurs propositions afin d’améliorer la prévention de l’exposition des salariés aux risques chimiques. Ce rapport aborde également la question de la traçabilité des expositions, afin de permettre aux travailleurs de bénéficier d’un suivi médical adapté et de faire valoir leurs droits en matière de compensation. Il s’intéresser enfin au thème de la formation et de la recherche.
Pour rappel, le risque chimique a été exclu du compte professionnel de prévention (C2P) qui remplace le compte personnel de prévention de la pénibilité. Les salariés exposés aux agents chimiques peuvent bénéficier, sous conditions, d’un départ anticipé à la retraite pour incapacité permanente. Cependant, cette solution n’apparaît pas suffisante, Muriel Pénicaud ayant indiqué qu’en la matière « le travail n’avait pas été complétement fini ». Ces propos sont appuyés par les chiffres. En effet, en France, selon une enquête de la direction générale du travail et la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, 33% des salariés ont été exposés à au moins un agent chimique dangereux, et 10% des salariés à au moins un produit chimique cancérogène au cours de la semaine ayant précédé cette enquête.
Face à ce cadre juridique complexe, et à ses résultats pratiques insuffisants, le Professeur Frimat formule plusieurs propositions dont :
Une proposition de loi créant l'homicide routier et renforçant les...
La Journée Internationale de la Lumière Depuis 2018, la Journée...
CONTEXTE ET OBJECTIFS DU DÉCRET (N° 2024 -1084 ) Le...
Impact sur les dossiers déposés à compter du 22 octobre...
Article 1 - Organisation Le présent jeu-concours est organisé par...