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Les feuilles de route en question concernent : Fort-de France, Grenoble, Lyon, Marseille-Aix, Montpellier, Nice, Paris, Reims, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulon, Toulouse, la vallée de l’Arve, la vallée du Rhône. Celles-ci précisent les actions à mettre en place, avec les collectivités locales, ainsi qu’avec les entreprises. Elles identifient différentes actions à mener pour limiter à court terme la pollution atmosphérique dans tous les domaines d’activités. Ainsi y sont identifiées des mesures en matière de transport, de chauffage ou encore d’industrie et d’agriculture.
Ces feuilles de route ont été transmises à la Commission européenne comme cela avait été exigé par le Conseil d’Etat. En effet, ce dernier saisit par l’association « Les Amis de la Terre » avait enjoint au gouvernement de prendre « toutes les mesures nécessaires » pour réduire la concentration de particules fines et de dioxyde de carbone en dessous des valeurs autorisées, dans toutes les zones où elles étaient dépassées en 2015.
Pour accompagner ces mesures locales, d’autres mesures ont été proposées comme :
- En matière d’émissions des véhicules: la poursuite de la convergence de la fiscalité de l’essence et du gazole, des aides au développement des véhicules électriques, le renforcement de la prime à la conversion, un accompagnement renforcé du verdissement des flottes, ainsi que le renforcement du contrôle technique des véhicules pour les poids lourds et légers
- En matière de circulation : l’instauration de zones de circulation restreinte pour lutter contre la pollution de fond, le déploiement des vignettes Crit’air, et la réduction de la vitesse maximale à 80 km/h sur les routes secondaires bidirectionnelles sans terreplein central.
- En matière d’émissions liées au chauffage : la mise en place du « fonds air » pour accompagner les collectivités volontaires situées dans les zones les plus polluées, le renforcement des avantages fiscaux et la mobilisation d’un fonds « air mobilité » par l’ADEME.