L’application de cette mesure sera progressive. Elle concernera :
Kisio a réalisé, au cours de l’année 2019, de nombreux audits énergétiques pour le compte d’entreprises partenaires. Les parties de ces audits relatifs aux flottes de véhicules légers sont sans appel : 99% des flottes auditées fonctionnent aux produits pétroliers (véhicules de fonction et véhicules de services principalement, et quelques véhicules dits « techniques »).
Le principal constat issu de ces divers audits est que, dans le meilleur des cas, 90% à 100% de la flotte auditée à une motorisation Diesel, le reste roulant à l’essence. Les véhicules dits « propres » sont donc anecdotiques, et leurs consommations encore quasiment impossibles à évaluer, l’électricité utilisée dans la charge étant intégrée aux factures du bâtiment.
Difficile donc, avec un tel constat, de soutenir l’ambition de sortir des énergies fossiles en 2040[1] (adopté par l’assemblée Nationale le 18 Novembre dernier), ou d’atteindre la neutralité carbone en 2050[2]. C’est pourquoi la LOM, avec ses ambitions de modifier les comportements en matière de mobilité, se devait de modifier les obligations relatives aux flottes d’entreprises : seule l’introduction de ces véhicules « plus propres » participera, à terme, aux objectifs nationaux de transition énergétique.
Afin que la LOM puisse déployer tous ses objectifs, il est nécessaire qu’un cadrage technique et organisationnel soit mis en place autour de différents axes :
Parmi les objectifs fixés par la loi LOM, l’une des plus emblématique est la réorientation des mobilités individuelles énergivores, vers des mobilités collectives plus propres tel que le covoiturage, le vélo, ou encore l’utilisation des transports en commun.
On constate que le verdissement des flottes privées, bien qu’intéressante, ne devrait pas changer radicalement les habitudes des entreprises en termes de mobilité. En effet, la gratification des salariés par le biais de l’octroi d’un véhicule individuel (véhicules de fonction) tout comme les véhicules de service pour les déplacements locaux, ne sont pas remis en cause par cet amendement.
Plus qu’un « verdissement » des flottes, un réel changement de comportement est à encourager, avec la mise en place de solutions concrètes, que certaines entreprises mettent déjà en place. Des solutions existent, et méritent d’être considérées :
Ces actions doivent être précédées d’une prise de conscience des besoins réels des collaborateurs et des sites des entreprises, afin de définir la solution la plus adaptée. Pour cela, des études de déplacements, relevés, sondages auprès des salariés, peuvent être mis en place pour mieux cerner les besoins et adapter la flotte de véhicules.
Kisio peut vous accompagner dans cette véritable conduite aux changements, qui ne concerne pas uniquement la flotte de véhicule, mais bien l’ensemble des pratiques de mobilité d’une entreprise :
Sources:
[1] https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites
[2] https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/presentation-strategie-francaise-lenergie-et-climat
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