6/ Règles de fonctionnement du CSE
Le chapitre 9 des «100 questions/réponses » sur le CSE aborde la question du fonctionnement de celui-ci et notamment des heures de délégation, la formation, les réunions, le budget, les commissions, ainsi que les expertises dans les entreprises d’au moins 50 salariés.
Concernant la formation, l’ensemble des membres de la délégation du personnel du CSE doivent bénéficier de la formation nécessaire à l’exercice de leurs missions en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail, quel que soit l’effectif de l’entreprise. Cette formation est organisée sur une durée minimale de 5 jours dans les entreprises d’au moins 300 salariés, et de 3 jours dans celle de moins de 300 salariés. Par ailleurs, les membres de la commission santé, sécurité et conditions de travail peuvent bénéficier d’une formation spécifique.
Il convient d’ajouter, pour les règles de fonctionnement, que le CSE doit être réuni dans les entreprises d’au moins 300 salariés au moins une fois par mois, et une fois tous les deux mois dans les entreprises de 50 à 299 salariés. Une seconde réunion peut être tenue si la majorité de ses membres le demande. Quatre réunions par an doivent porter sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail. Il est également prévu que l’employeur reçoive une fois par an une délégation du personnel.
Concernant son budget de fonctionnement : le CSE reçoit 0,20% de la masse salariale de l’entreprise (entreprise de 50 à 2000 salariés). Cette subvention passe à 0,22% à dans les entreprises d’au moins 2000 salariés.
Enfin concernant les expertises : par cette réforme est maintenue la possibilité pour le CSE d’y avoir recours. Toutefois, celui-ci devra sauf exceptions en assumer 20% du coût. L’employeur paiera la totalité de l’expertise dans le cas d’une mission d’expertise comptable en vue de la consultation sur la situation économique et financière, ou sur la politique sociale de l’entreprise. En cas de licenciements collectifs pour motif économique, de risque grave, de préparation de la négociation sur l’égalité professionnelle dans les entreprises d’au moins 300 salariés et en l’absence de tout indicateur sur l’égalité professionnelle dans la base de données économiques et sociales., l’employeur paiera également la totalité de l’expertise. Outre ces cas, le CSE doit payer la totalité de l’expertise sauf quand le CSE ne dispose pas de ressources suffisantes, et qu’il n’a pas procédé à un transfert d’excédent annuel de son budget de fonctionnement vers le budget des ASC au cours des trois dernières années.