Le 4 octobre revêt chaque année, pour les défenseurs de la cause animale, une importance particulière. Et pour cause, il s’agit de la Journée mondiale des animaux, célébrée depuis maintenant plus de quatre-vingts dix ans. Pourquoi cette date ? Tout simplement car il s’agit également de la fête de Saint-François-d’Assise (1182-1226), Saint patron des animaux et adorateur de toute création divine (dont fait partie le monde animal).
Alors que la France compte plus de 20 millions de carnivores domestiques (près de 10 millions de chiens, et 6 millions de chats identifiés), l’opinion publique est de plus en plus sensible à la lutte contre la maltraitance de nos amis les bêtes. Il semble ainsi opportun de revenir, en cette journée, sur les objectifs et mesures prises par l’Etat français, pays dans lequel la moitié des foyers ont un animal de compagnie.
La loi n° 2021-1539 du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes comprend une multitude de mesures pour lutter contre la maltraitance des animaux sauvages captifs et domestiques, et améliorer leurs conditions de détention.
A titre d’exemple, elle impose aux futurs primo-propriétaires d’animaux de compagnie (chiens, chats, furets, lapins, etc.) ou d’équidés, de signer un « certificat d’engagement et de connaissance ». Il prend la forme d’un engagement de l’acquéreur à prendre soin de l’animal.
Il précise pour l’animal :
Ce certificat d’engagement et de connaissance est entré partiellement en vigueur, depuis la parution du décret n° 2022-1012 du 18 juillet 2022 relatif à la protection des animaux de compagnie et des équidés contre la maltraitance animale.
Parmi les autres mesures prévues par la loi du 30 novembre 2021, il y a également :
Reconnus comme des êtres sensibles par l’article 515-14 du code civil (« Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. »), aucune cruauté à leur égard ne peut être tolérée.
A ce titre, le code pénal sanctionne les sévices graves ou de nature sexuelle et les actes de cruauté de nature intentionnelle commis sur les animaux. Or, l’abandon constitue un des premiers fléaux dont sont victimes nos fidèles compagnons : la France se situant parmi les premiers pays concerné (environ 100 000 animaux seraient abandonnés chaque année).
L’abandon d’un animal domestique, qui se définit comme le fait de laisser un animal de compagnie sans soins, sans possibilité de s’alimenter ni de s’abreuver, est ainsi assimilable à un acte de cruauté. C’est pourquoi, l’abandon d’un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende (article 521-1 du code pénal).
Les juges n’hésitent ainsi plus à condamner la violence opérée contre les animaux de compagnie, et à prononcer des interdictions définitives de détenir un animal contre les propriétaires défaillants.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation de l’époque avait présenté un 21 décembre 2020 un plan inédit pour lutter efficacement contre l’abandon des animaux de compagnie. Il s’accompagnait d’une charte signée par les associations vétérinaires et la plateforme Leboncoin.
Trois volets composent ce plan d’action : accompagner les structures associatives dédiées, lutter contre les adoptions et achats impulsifs, et renforcer les mesures dissuasives.
20 millions d’euros ont été prévu dans la cadre du plan de relance pour :
Bien-être animal : une protection croissante
La lutte contre l’abandon des animaux de compagnie
Comment signaler une maltraitance animale et quelles sont les sanctions ?
Une proposition de loi créant l'homicide routier et renforçant les...
La Journée Internationale de la Lumière Depuis 2018, la Journée...
CONTEXTE ET OBJECTIFS DU DÉCRET (N° 2024 -1084 ) Le...
Impact sur les dossiers déposés à compter du 22 octobre...
Article 1 - Organisation Le présent jeu-concours est organisé par...