Après la parution en novembre dernier, de l’arrêté du 20 novembre 2021 (dit « arrêté Abeilles »), le ministère de l’Agriculture a publié une liste, le 24 mars, indiquant quelles cultures n’étaient pas considérées comme attractives pour les abeilles ou d’autres pollinisateurs, telles que mentionnées à l’article 1er de l’arrêté du 20 novembre 2021 relatif à la protection des abeilles et des insectes pollinisateurs et à la préservation des services de pollinisation lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques.
Selon celle-ci, les céréales à paille tels que l’avoine, le blé, l’épeautre, l’orge, le riz, le seigle, le triticale, le tritordeum, les autres hybrides de blé, ainsi que les autres cultures céréalières (hors sarrasin et maïs), les graminées fourragères (dont moha et ray-grass, hors maïs), le houblon, la lentille, le pois (Pïsum sativum), la pomme de terre, le soja, la vigne, ne sont pas considérées comme attractives.
Les syndicats professionnels apicoles (Syndicat National d’Apiculture, Union Nationale de l’Apiculture Française), estiment que « maintenir ces mêmes plantes dans la liste des cultures considérées comme non attractives consisterait à nier les travaux scientifiques réalisés depuis de nombreuses années sur le sujet » en vertu du fait que le blé, l’orge, le soja ou même les vignes sont attractives pour les abeilles. Selon eux, les abeilles et autres pollinisateurs sauvages demeuraient donc toujours en danger !
Sources :
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