Cette directive vise à protéger les travailleurs contre les risques pour leur santé et leur sécurité résultant de l’exposition à des agents cancérigènes ou mutagènes sur le lieu de travail. Elle prévoit la fixation d’un niveau cohérent de protection contre les risques liés à des agents cancérigènes ou mutagènes. A cette fin, des valeurs limites d’exposition professionnelle contraignantes sont établies, en tenant compte du principe de précaution en cas d’incertitudes.
Le cadre fixé par la directive européenne est considéré comme fixant les protections minimales devant s’appliquer, les Etats membres peuvent en conséquence fixer des valeurs limites d’exposition professionnelle contraignantes ou d’autres mesures de protection plus strictes.
La directive du 16 janvier 2019 vient d’une part ajouter certains types de travaux à la liste des procédés considérés comme cancérigènes. D’autre part, elle vient modifier certaines valeurs limites d’exposition (VLEP), et renforce la prise en compte de l’absorption cutanée de certains agents.
Concernant les travaux ajoutés à la liste des procédés considérés comme cancérigènes figurent :
Concernant la modification des valeurs limites d’exposition sont concernées :
L’ensemble de ces dispositions entrent en vigueur le 20 février 2019. La France devra les transposer d’ici le 21 février 2021.
Il convient d’ajouter qu’une proposition législative devrait proposer une nouvelle modification de cette directive, dans les mois qui viennent, afin d’y ajouter les substances toxiques pour la reproduction.
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