Cette consultation publique qui s’est clôturée début décembre a été selon le communiqué de presse du ministère de la transition écologique et solidaire « un succès », ayant conduit à « une forte mobilisation citoyenne » qui « devra permettre d’évaluer et de prendre en compte des pistes concrètes de la feuille de route pour l’économie circulaire ».
Cette première étape s’est articulée autour de cinq axes :
Plusieurs pistes ont émergées de cette consultation. Parmi celles-ci figurent le retour de la consigne pour les emballages en verre, en plastique ou en métal ; l’uniformisation et la clarification des consignes de tri ; la simplification de l’accès au tri : la mise à disposition par les collectivités de bacs de compost individuel ou collectif ; le développement du doggy-bag » ; le renforcement de l’éducation et de la sensibilisation aux bons gestes du quotidien ; la création de réseaux de réparateurs de proximité afin de lutter contre l’obsolescence programmée, ainsi que la clarification et la dématérialisation des règles d’étiquetage des produits.
L’ensemble des idées ayant été développé, aussi bien par le biais des ateliers que des participations spontanées sur la plateforme, doivent nourrir les prochaines étapes et notamment l’élaboration du projet de feuille de route pour l’économie circulaire. Ce projet sera soumis à consultation publique du 15 janvier au 2 février 2018. La feuille de route définitive devra quant à elle être établie pour mars 2018.
L’économie circulaire est définie à l’article L. 110-1-1 du code de l’environnement comme visant à : « dépasser le modèle économique linéaire consistant à extraire, fabriquer, consommer et jeter en appelant à une consommation sobre et responsable des ressources naturelles et des matières premières primaires ainsi que, par ordre de priorité, à la prévention de la production de déchets, notamment par le réemploi des produits, et, suivant la hiérarchie des modes de traitement des déchets, à une réutilisation, à un recyclage ou, à défaut, à une valorisation des déchets ».
Cette notion a émergé suite à la prise de conscience du nombre de ressources limitées de notre planète. Elle a connu une consécration par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 18 août 2015 qui a défini des objectifs en la matière. Ainsi, d’ici 2030, une augmentation de 30% du rapport entre le PIB et la consommation intérieure de matières doit avoir lieu, les déchets ménagers ou assimilés doivent baisser de 10% d’ici 2020 ; d’ici 2025 le recyclage des déchets non dangereux non inertes doit atteindre 65%, et la mise à la décharge doit être réduite de moitié en 2025 par rapport à 2010.
Afin de continuer l’effort réalisé et atteindre les objectifs fixés, de nombreuses évolutions sont à opérer comme le décrit la brochure : « Economie circulaire : les avancées de la loi de transition énergétique pour la croissance verte ». Celles-ci seront notamment décrites par la feuille de route de mars 2018.
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